Il est 23h30 dans la salle polyvalente flambant neuve de l’île d’Ouessant, au large de Brest. Après Ouessant ? C’est New-York.
On me prend par le bras et je me retrouve enfermée dans le cagibis derrière la scène, entourée d’une fine équipe de Papa et tontons très motivés. Ils essaient de mettre leurs bas, leurs soutiens gorges, perruques et moustaches, non sans peine. Heureusement quelques femmes arrivent à la rescousse.
Le petit monde s’affaire discrètement, à la lumière fluo de l’éclairage de service. Sur le côté, un lot de balais rose fluo. Je comprends alors ce qui va se passer.
Plus tôt dans la journée, Élisa, la mariée, avait déjà témoigné de sa passion pour Freddie Mercury en entamant au milieu du salon et des préparatifs, une chorégraphie prémonitoire qui allait donner le tempo au reste de la journée.
Les premières notes de « I want to break free » retentissent, et les garçons enflamment le dancefloor les uns après les autres devant la belle, qui les accompagne sans hésiter une seconde.
Souvent je cherche à comprendre pourquoi j’aime couvrir des mariages. Ce soir là, en regardant ce clan s’investir comme ils l’ont fait du début à la fin, que ce soit pour l’intendance générale ou pour les surprises, j’ai encore pris une belle leçon sur l’importance de la famille. Simplicité, authenticité et affection, tout ce que j’aime dans mon travail.
Je remercie particulièrement tous les invités qui ont su ranger leurs téléphones dans l’allée de l’église, et Jérôme et Élisa pour avoir pris le temps de quitter le cocktail pour des photos de couples bad ass !
Puisqu’il paraît que les images ne devraient pas avoir besoin de mots pour se lire, je vous fais grâce de tout ce que j’aurais encore à écrire sur ce week-end débordant d’émotions, et je vous laisse avec mon voyage au bout du monde :
Traiteur : La Duchesse Anne DJ : PennGwin
Traversée sans vomir : Penn ar Bed






























































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